Laradiographie standard et la biologie élimineront en priorité les complications graves (désolidarisation entre os et implant, infection). La tendinite des fléchisseurs de hanche est un incident relativement fréquent, surtout après
Dr Laurent NICOLAON PH Chirurgien orthopédiste La prothèse totale de hanche est utilisée pour remplacer une articulation de la hanche quand cette dernière est abimée. L’indication la plus fréquente est la coxarthrose. Voie d'abord La voie d abord utilisée pour implanter des prothèses totales de hanche au Centre Hospitalier d’ Arpajon est, sauf contre indication, la voie d abord antérieure pure AMIS. Cette voie d’abord présente l’avantage de passer entre les muscles. Elle ne nécessite, la plupart du temps, aucune section musculaire ni tendineuse. L’absence de section musculaire ou tendineuse permet de limiter les douleurs postopératoires 1 et une récupération plus rapide 2. Préparation de l’ intervention Lors la consultation avec votre chirurgie, plusieurs examens vous seront prescrits Une radiographie de bassin de face à l’échelle 100% utilisée par votre chirurgien pour planifier l intervention. Cette planification permet avant l’intervention de connaître et de prévoir la taille de la prothèse qui sera utilisée. La radiographie permettra d’évaluer également l’inégalité de longueur préopératoire des membres inférieurs. Une lettre pour votre dentiste afin qu’il vérifie l’absence de foyer infectieux dentaire Une ordonnance pour réaliser un examen d’urines ECBU afin de vérifier l’absence d infection urinaire Lors de la consultation d’anesthésie, des examens complémentaires spécifiques vous seront prescrits. L’ hospitalisation Vous serez hospitalisé la veille de l’intervention. Une préparation cutanée sera réalisée. La zone de l’incision cutanée est tondue. Deux douches avec un antiseptique seront réalisées une la veille de l’intervention, une autre le matin. Les patients sont autorisés à se lever dès le lendemain de l’intervention. L’hospitalisation dure entre 4 et 8 jours. Dans la plupart des cas, le retour se fait au domicile. Seuls les patients isolés sont dirigés après leur hospitalisation vers un centre de rééducation. Complications les plus fréquentes» Infection sur prothèse c’est une complication rare environ 0,5 % mais qui justifie, compte tenu de sa gravité potentielle, un bilan infectieux préopératoire ECBU, examen dentaire... et l’utilisation systématique d une antibioprophylaxie per-opératoire. Luxation de prothèse Bien que l’utilisation de la voie d’abord antérieure permette de diminuer au maximum ce risque, il n’est pas nul. Les taux de luxation de prothèse totale de hanche par voie antérieure en utilisation des billes de diamètre de 28mm ou supérieur varie de 0,5 a 1% ref 3,4. Inégalité de longueur post-opératoire un des objectifs de la pose d’une prothèse de hanche est le plus souvent de restituer la longueur des jambes. Cependant la précision acceptable est d’environ 1 cm. Une inégalité inférieure à 1 cm n’est, le plus souvent, pas perçue par le patient. Afin de permettre d’être le plus précis possible, des radiographies à 100% sont systématiquement réalisées afin de permettre la planification la plus précise possible d’une intervention. De plus au début et pendant l intervention des clichés de radioscopie sont réalisés afin de vérifier le bon positionnement des implants et la longueur de jambe. Phlébite l’utilisation de la voie d’abord antérieure associée à des mesures de prévention port de bas à varices en postopératoire immédiat, levé précoce, prévention par un traitement anticoagulant permettent de diminuer le risque de cette complication à 0,6 % selon une étude de J. MATTA ref 3.
Larthrose de la hanche (coxarthrose) peut survenir de façon primitive (sans cause retrouvée), ou secondaire (fracture, conflit osseux, infection, ostéonécrose). La coxarthrose peut devenir invalidante à différents moments de la vie d'un patient, notamment en fonction de l'étiologie de l'arthrose et du mode de vie du patient (sportif de haut niveau par exemple). En
Mentions légales SupportMédipole Garonne - 45 rue de Gironis - CS 13 624 - 31036 Toulouse Cedex 1Tél 05 62 13 28 28 Médipole Garonne - 45 rue de Gironis - CS 13 624 - 31036 Toulouse Cedex 1 Tél 05 62 13 28 28
Lesquinze premiers jours après une opération de prothèse de hanche par voie antérieure : Cette période correspond à celle du repos et l’intervention d’un kinésithérapeute n’est généralement pas nécessaire les quinze premiers jours. En restant dans le périmètre de votre domicile vous évitez ainsi les incidents et le risque de surmenage musculaire. Vous ne devez
Actualité liée Quel est le problème ?La hanche est l’articulation entre le bassin et le fémur. Comme toutes les articulations elle est recouverte de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dépourvue de terminaisons nerveuses permettant à l’articulation de bouger sans résistance et sans douleur. Pour différentes raisons ce cartilage peut s’user. C’est notamment le cas dans l’arthrose de la hanche appelée coxarthrose ou dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Il laisse alors place à l’os sous-jacent qui est rugueux et innervé. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Lorsque les traitements médicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus à soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usé par une prothèse totale de hanche. La pose d’une prothèse peut également être nécessaire en cas d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Celle-ci détruit et déforme une partie de la tête fémorale ce qui entraîne d’importantes douleurs de hanche. La prothèse totale de hanche remplace à la fois le cartilage du bassin et celui de la tête du fémur. Elle est donc composée de 2 pièces appelées implants Un cotyle prothétique se fixant dans le bassinune tige fémorale se fixant dans le fémur Avant l’interventionLa mise en place d’une prothèse totale de hanche se réalise au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a été planifiée au préalable en consultation afin de choisir le type de prothèse le plus adapté au cas du patient. L’intervention a également été précédée d’une consultation d’anesthésie et d’un bilan préopératoire visant à vérifier que le patient est physiquement apte à se faire opérer et à minimiser le risque de complications postopératoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en général une prise de sang, un bilan cardiovasculaire mais également un bilan dentaire visant à éliminer tous les foyers infectieux afin d’éviter une contamination de la prothèse par des microbes. Choix de la prothèse Il existe différents types de prothèses de hanche qui se différencient principalement par le couple de frottement leur type de fixation dans l’os Couple de frottement Il s’agit de la zone où les 2 pièces prothétiques sont en contact et glissent l’une sur l’autre permettant la mobilité de l’articulation. Le choix du matériau de ce couple de frottement est fondamental car il a un impact direct sur la durée de vie de la prothèse. On privilégie actuellement les couples de frottement en céramique dont l’usure est quasi-nulle ou parfois, pour l’implant cotyloïdien, un polyéthylène plastique hautement réticulé dont l’usure est également très faible. Prothèse totale avec couple de frottement en céramique Biolox Delta rose Fixation de la prothèseIl existe 2 types de fixations de la prothèse dans l’os. Soit la prothèse est cimentée dans l’os c’est à dire que l’on coule un ciment liquide dans l’os dans lequel les implants sont positionnés et ainsi solidarisés à l’os. Soit la prothèse est impactée fixation dite sans ciment » et s’appuie directement sur l’os qui va repousser au contact immédiat de la prothèse pour l’empêcher de bouger. Le choix du type de fixation dépend de la qualité osseuse, de certains facteurs anatomiques et du couple de frottement choisi par le de la taille de la prothèseIl existe évidemment différentes tailles d’implants pour correspondre le plus possible à l’anatomie du patient opéré. Une planification de la taille de la prothèse est effectuée avant l’opération à partir de radiographies ou d’un scanner. Elle est fondamentale car elle permet de limiter ce risque d’inégalité de longueur des membres inférieurs à l’issue de l’opération. Le recours au scanner combiné à une planification informatique est parfois utile, notamment pour les patients présentant une forme de hanche atypique », ce qui conduit quelquefois à l’utilisation d’une tige fémorale fabriquée sur mesure. Déroulement de l’interventionL’intervention se déroule dans un bloc opératoire conforme à des normes strictes de propreté et de sécurité. Le patient est installé sur une table d’opération sur le durée de l’intervention est d’environ 1 heure. Il faut y ajouter le temps nécessaire à la réalisation de l’anesthésie et à l’installation du patient sur la table d’opération. Cette intervention peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie qui est une anesthésie loco-régionale où seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthésie péridurale. C’est le médecin anesthésiste en concertation avec le patient qui décidera du mode d’anesthésie le plus adapté au cas de ce dernier. Vidéo de l’opération La voie d’abord antérieure mini-invasive de HueterDifférentes techniques existent pour mettre en place une prothèse totale de hanche. La voie d’abord antérieure mini-invasive de Hueter présente de nombreux avantages. Contrairement aux techniques couramment utilisées voies d’abord postéro-externe de Moore, voie antérieure de Hardinge, voie transtrochantérienne, cette voie d’abord permet de préserver les structures anatomiques environnantes puisque c’est une technique permettant d’accéder à la hanche sans section musculo-tendineuse ni osseuse. Voie d’abord antérieure mini-invasive avec épargne musculaire flèche verte – Voie d’abord postéro-externe de Moore passant au travers du grand fessier avec section des tendons pelvi-trochantériens Flèche rouge Préserver l’environnement musculaire paraît essentiel car c’est le gage d’une récupération plus rapide et d’un risque diminué de luxation déboitement de la prothèse. Cette technique permet également de limiter la taille de l’incision cutanée qui est souvent inférieure à 8 centimètres. La voie d’abord antérieure mini-invasive est une technique utilisable pour la quasi-totalité des patients lors de la pose d’une première prothèse totale de hanche. En revanche, elle ne permet pas toujours le traitement des très rares cas les plus complexes qui peuvent nécessiter un abord plus extensif. Après l’interventionLa rééducation est débutée le jour même ou dès le lendemain de l’intervention aidée par des kinésithérapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opéré est autorisé d’emblée. Au début la marche se fait à l’aide de béquilles qui vont être progressivement abandonnées. La voie d’abord antérieure mini-invasive permet souvent une récupération plus rapide qu’avec les autres techniques et procure souvent une meilleure stabilité à la marche du fait de la préservation de l’environnement durée d’hospitalisation est comprise entre 1 et 3 jours, l’opération pouvant parfois être effectuée en ambulatoire. A la sortie de la clinique, le patient opéré peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie avec un kinésithérapeute de ville à raison de 2 à 3 séances par semaine pendant environ 1 mois. Lorsque les conditions d’accès au domicile sont trop compliquées ou si le patient est âgé et ne peut être aidé dans la réalisation des tâches quotidiennes courses, repas… un séjour en centre de rééducation peut être envisagé pour une durée généralement inférieure à 3 consultation avec radiographies de contrôle de la prothèse est programmée avec le chirurgien dès la sortie du patient de la clinique. Elle a en général lieu 4 à 6 semaines après l’intervention et son but est de vérifier la bonne récupération de la marche et des mobilités de la hanche. Une seconde consultation de contrôle est en général souhaitable environ 3 mois après l’opération. Par la suite, une surveillance de la prothèse par radiographies, espacées de quelques années, est recommandée pour vérifier qu’il n’existe pas d’usure anormale des implants ou de l’os environnant. Récupération après l’interventionLa récupération est souvent rapide. La marche est immédiatement reprise. Par précaution, il est recommandé de garder au moins une canne pendant les 2 premières semaines, davantage si douleurs inguinales modérées sont souvent présentes pendant le premier mois puis elles s’estompent conduite automobile peut être reprise 2 à 4 semaines après l’opération en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activités sportives elles peuvent être envisagées 2 à 3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impacts vélo, natation…. Les risques liés à l’intervention Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque encouru. Certains risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’intervention. Il existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de compensation. Enfin, des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation pendant l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. La prothèse de hanche par voie antérieure en quelques questionsQuel résultat espérer d’une prothèse totale de hanche ?La prothèse de hanche vise à restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation de la hanche. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilité à l’articulation. A terme, dans leur grande majorité, les patients oublient qu’ils sont porteurs d’une prothèse de hanche. Toutefois, ce propos doit être modéré en fonction de la pathologie initiale qui a amené à la pose d’une telle prothèse. Dans le cas de certaines malformations de la hanche, une boiterie peut persister à terme liée à un déficit musculaire d’ mal à la hanche depuis plusieurs années. Dois-je me faire poser une prothèse de hanche ?La prothèse de hanche est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte à dire si sa gêne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois lorsque l’usure de l’articulation est peu avancée il faut, avant d’envisager la chirurgie, avoir au préalable essayé de soulager les douleurs par des traitements médicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique qui peuvent souvent retarder la mise en place de la est la durée de vie d’une prothèse de hanche ?La durée de vie d’une prothèse de hanche de première intention varie en fonction du type de prothèse, des matériaux du couple de frottement de l’articulation prothétique, mais aussi de l’activité du patient très dynamique ou sédentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durée de vie d’une prothèse est d’environ 20 ans et probablement davantage avec les couples de frottement à faible usure comme la céramique dont les résultats sont très trop jeune pour être opéré d’une prothèse de hanche ?Derrière cette question se cache la question de la durée de vie de la prothèse. Car remplacer une prothèse de hanche est une opération plus compliquée et susceptible de donner un résultat fonctionnel moindre que pour la prothèse de première intention. Il est donc préférable de poser des prothèses à des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est à dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est préférable ne doit pas être un dogme et mieux vaut une prothèse de hanche à un âge où l’on peut en profiter que de retarder indéfiniment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte de la hanche chez des sujets de moins de 40 ans ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par exemple, mieux vaut une prothèse qui redonne une qualité de vie satisfaisante que de résister plusieurs années avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothèse quelques années plus tard et ce, d’autant plus, que les couples de frottement comme la céramique laissent espérer une très longue durée de vie des prothèses totales de quel matériau est fabriquée la prothèse ?Les prothèses de hanche sont fabriquées avec des matériaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties métalliques des implants prothétiques sont des alliages qui sont le plus souvent faits de chrome-cobalt ou de titane. Les implants non cimentés sont généralement recouverts de matériaux ostéoconducteurs pour faciliter la réhabitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothèse c’est à dire les surfaces de contact entre les implants du cotyle et du fémur, ils peuvent être en céramique, en métal, ou en polyéthylène plastique. La tendance actuelle est de privilégier les couples de frottement à faible usure et en particulier la céramique Alumine.Existe-t-il des mouvements à éviter après la pose de la prothèse ?C’est là le grand avantage de la voie d’abord antérieure mini-invasive par rapport aux autre techniques d’implantation des prothèses de hanche. En effet, avec cette technique, même s’il n’est pas nul, le risque de luxation déboitement de la prothèse est très nettement diminué du fait de la préservation de l’environnement tendineux et musculaire. De plus, les mouvements susceptibles d’entraîner une luxation de la prothèse sont peu habituels dans la vie de tous les jours extension de la hanche combinée à une rotation externe. Par conséquent, même s’il faut rester prudent dans les 2 premiers mois suivant l’intervention, cette technique au contraire des autres n’impose pas de dormir avec un oreiller entre les jambes et n’interdit pas de se pencher en adapter le domicile après la pose d’une prothèse de hanche ?Non cela n’est pas nécessaire. Cependant, certains accessoires qui ne sont pas considérés comme indispensables, peuvent néanmoins faciliter le confort lors des premières semaines suivant l’intervention. C’est notamment le cas du réhausseur en cas de toilettes la voie d’abord antérieure mini-invasive présente des avantages, pourquoi n’est-elle pas plus largement utilisée par les chirurgiens pour la pose des prothèses de hanche ?Cette technique, même si elle est très ancienne, était jusqu’à ces dernières années peu répandue et donc peu enseignée notamment dans les hôpitaux universitaires, lieu de formation des chirurgiens. C’est donc la raison essentielle de sa faible sera située la cicatrice ?Lorsque la prothèse est implantée par voie d’abord antérieure mini-invasive, la cicatrice est située sur la face antérieure de l’articulation, dans le sens de la longueur ou parfois, transversalement dans le pli de l’aine cicatrice Bikini ». Elle est de taille limitée, le plus souvent inférieure à 8 centimètres. Son aspect cosmétique est souvent apprécié. Il peut être amélioré par l’utilisation de crèmes grasses favorisant la ré-épidermisation et par la protection de la cicatrice à l’exposition du soleil pendant les 2 années suivant l’ être obligatoirement endormi pendant l’opération ?Non, cette intervention peut être réalisée sous anesthésie loco-régionale en l’absence de contre-indication à ce type d’ est-elle douloureuse ?Il s’agit d’une opération qui provoque des douleurs modérées dans les premiers jours post-opératoire. Ces douleurs sont souvent bien soulagées par les traitements antalgiques classiques et le glaçage de la hanche. Toutefois le ressenti de la douleur est une chose très personnelle et peut donc varier d’un patient à l’ est la durée de l’hospitalisation?La durée d’hospitalisation varie en général entre 1 et 3 jours. Dans certaines conditions, cette opération peut être effectuée en de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvée après 4 à 6 de temps après mon opération pourrai-je à nouveau voyager ?Il faut compter entre 2 et 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piétinement lors des visites …Quand pourrai-je reconduire après l’opération ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en général compter 2 à 4 semaines après l’intervention pour pouvoir reconduire. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tôt mais ils sont souvent inconfortables du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur fréquence et surtout leur est la durée de l’arrêt de travail après l’opération ?Tout dépend de la profession et du niveau d’activité physique requis. Il varie en général entre 1 mois et 3 faire du sport avec une prothèse de hanche ?Oui, mais il vaut mieux privilégier les sports en décharge aux sports avec impacts. Le vélo et la natation seront donc préférés mais l’expérience de patients ne respectant pas ces consignes a montré que certains sports plus contraignants pour la prothèse tels que le ski pouvaient être pratiqués. La reprise du sport n’intervient pas en général avant le 3ème mois sont les risques liés à la pose d’une prothèse totale de hanche ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite un lavage de la prothèse au cours d’une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Plus rarement, certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Parfois, en cas de saignement important une transfusion sanguine peut être nécessaire. Exceptionnellement, il faut recourir à une intervention pour évacuer un volumineux hématome sous chirurgie de la hanche augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’ existe également des risques spécifiques à la chirurgie de la prothèse de hanche. Tout d’abord, la prothèse peut se déboiter luxation. La luxation survient le plus souvent dans les premières semaines qui suivent la pose de la prothèse alors que tout n’est pas encore cicatrisé autour de celle-ci. Lorsqu’elle la prothèse est déboitée, une courte anesthésie est nécessaire pour la ré-emboiter. Il arrive également que les deux jambes ne soient pas exactement à la même longueur après l’opération. Cette inégalité de longueur est souvent bien tolérée et passe inaperçue. Si ce n’est pas le cas et qu’il existe une boiterie, on peut être amené à prescrire le port d’une semelle de des complications plus rares peuvent également survenir. Une fracture du fémur peut survenir lors de sa manipulation lors de l’opération. Elle a en général pour conséquence de différer la reprise de l’appui. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. En résumé Quand opérer ?Quand la douleur est trop vive et que les médicaments ne la soulagent plus suffisamment. But de l’opération Disparition des douleurs / Restauration des mobilités de la hanche et de la marche Quelle anesthésie ?Générale ou loco-régionale déterminée au cours de la consultation d’anesthésie pré-opératoire Durée d’hospitalisationEntre 1 et 3 jours, parfois opération effectuée en ambulatoire Reprise de l’appuiDès le jour même ou le lendemain de l’intervention, aidée au début par l’utilisation de béquilles Après l’opérationRetour à domicile dans la plupart des cas, sortie en centre de rééducation en cas de patient très isolé ou de configuration de domicile compliquée Durée de la rééducation En général, 1 mois Durée de l’arrêt de travail1 à 3 mois Reprise de la conduite automobile 2 à 4 semaines après l’opération Reprise du sport3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez réserver une consultation? N'hésitez pas à nous contacter ou à prendre rendez-vous dés à présent via DoctoLib voieantérieure - c'est devant la hanche (petite cicatrice ) pas de traumatisme on marche tout de suite et on sort pratiquement sans canne je n'ai même pas eu de besoin de kiné - c'est dire- donc surtout pas de voie postérieure (par la fesse) traumatisme important
Prothèse de la hanche par voie antérieure mini-invasive Avant l’opération, principes de cette technique La plupart des arthroses et nécroses de l’articulation de la hanche qui justifient d’une prothèse cf. chapitre prothèse de hanche peuvent bénéficier de cette technique récente. Une prothèse de hanche mise en place par technique classique nécessite le plus souvent une section musculaire et une cicatrice de 20 cm environ. Une prothèse mise en place par voie antérieure mini-invasive ne nécessite aucune section musculaire et la cicatrice est de 7 à 8 cm environ. Ceci explique des suites opératoires souvent plus simples et une récupération souvent plus rapide. Pendant l’opération Il s’agit de mettre en place la prothèse par un espace très réduit en s’immisçant dans l’intervalle entre deux muscles; ceci avec des instruments spécialement adaptés Tous les modèles de prothèse totale de hanche même les plus récents peuvent bénéficier de cette technique. La durée d’intervention est d’environ 1H30 à 1H45. Une radiographie pendant l’intervention peut permettre, si nécessaire, de vérifier le bon positionnement des différentes parties de la prothèse dans le fémur et le bassin. Vidéo de la chirurgie de l’articulation de la hanche par voie antérieure mini-invasive attention certaines images sont à éviter pour les personnes sensibles Après l’opération L’absence de section musculaire permet d’espérer une diminution des risques post-opératoires. On limite ainsi le saignement et donc les transfusions. les douleurs et donc la prise de médicaments. les risques de luxation de la prothèse. les risques de phlébite par une marche plus rapide. Le durée d’hospitalisation en clinique est souvent réduite ; le retour à domicile est même le plus souvent possible après 6 à 7 jours , sans obligation de séjour en centre de rééducation. Exemple de cicatrice à 3 mois de l’intervention
Lécueil de ce type d’abord reste la luxation postérieure, complication redoutée de la prothèse de hanche, dont la fréquence reste débattue selon les études mais on peut retenir le chiffre de 2-3%. Par opposition, l’abord de l’articulation peut se
Publié le 04/07/2015 à 0837 Le centre hospitalier de Rodez a présenté, hier, une procédure novatrice de pose de hanche artificielle. Cette opération, pratiquée le 25 juin dernier par le Dr Jellali, chirurgien orthopédique, est la 1re du genre prodiguée par un hôpital public de Midi-Pyrénées. Créée en France en 2004, cette technique par voie antérieure» a permis au patient, âgé de 52 ans, de remarcher dès le lendemain de la pose de sa prothèse et de sortir de l'hôpital deux jours après, contre 10 jours en moyenne avec une procédure classique. L'opération, d'une durée d'une heure, demande une organisation plus importante en amont» comme le précise l'anesthésiste Thierry Garnaud, mais permet de minimiser les soins nécessaires en post-opératoire, tout en étant remboursée de la même manière que l'opération classique. Le chirurgien en charge de cette procédure la pratique depuis 2008, après avoir suivi une formation spéciale à Paris. Alorsque la mise en place d'une prothèse de hanche selon la technique classique suppose généralement une section musculaire et une cicatrice de 20 cm environ. Au CHBS, les chirurgiens orthopédistes pratiquent C'est une chirurgie de plus en plus courante la pose de prothèse de la hanche concerne quelque 180 000 personnes chaque année en France. Une technique permet de préserver les muscles et de remarcher rapidement. Reportage à Limoges. "Remarcher sans souffrir, c’est formidable..." Alexandre Lamige, 47 ans, est un ancien artisan reconverti dans le domaine agricole. Depuis le mois d’août, il vit avec une prothèse de la hanche qui s'est rapidement fait oublier. Pourtant, il y a encore quelques semaines, avant son opération, il éprouvait d’importantes difficultés même pour simplement enfiler ses chaussures. Il confie "C’est compliqué de décrire la douleur articulaire. On sent vraiment que ça fait comme si il n’y a plus de cartilage. Ca fait os contre os, ça frotte, et c’est super douloureux." Pas de muscle coupé Alexandre a été opéré par le docteur Pierre-Alain Mathieu, un chirurgien de la polyclinique de Limoges. Il remplace les articulations usées par des prothèses, avec une technique qui facilite la récupération. Après une incision de la peau, il passe par une "voie d'abord antérieure", de face, en se glissant entre les muscles, sans jamais les découper. Il explique "D’habitude, on va passer plus latéralement, ou de manière plus postérieure, à travers les muscles fessiers, qui sont principalement les muscles dont on se sert pour marcher. Forcément, si on ne touche pas aux muscles de la marche, les patients vont récupérer plus vite." Moins d'une heure Une fois l'os abîmé coupé et retiré, on insère les différentes parties de la prothèse, côté hanche et côté fémur. La tige insérée dans le fémur porte un revêtement poreux qui sera colonisé par l’os du patient. La pièce mobile est en céramique, presque inusable. Un dispositif spécial permet de manœuvrer la jambe pendant l’opération, puis de tout remettre en place. Le résultat est contrôlé par une radio. La chirurgie dure moins d'une heure. Durs au mal C'est un acte de plus en plus courant. En cause notamment les métiers physiques, le vieillissement de la population, ou le surpoids. Selon Pierre Alain Mathieu, "Les gens vont de plus en plus s’écouter, et de plus en plus aller voir les médecins traitants qui nous adressent les patients pour prendre en charge ces douleurs de hanches. En Limousin, les patients sont durs au mal et viennent souvent nous voir avec des arthroses très évoluées…" Stimuler les patients Cette opération de la hanche est aussi un travail d'équipe. Dans les étages, d'autres soignants se mobilisent pour aider leurs patients à remarcher rapidement, le jour même de l'opération. Cécile Burguet, infirmière, explique "Dès le soir, ils peuvent se lever. Souvent ils n’osent pas, ils sont plus dans la réticence. Il faut leur donner confiance et les stimuler." Dans l'avenir on attend des prothèses plus durables et des instruments encore moins invasifs, pour des opérations qui donneront peu de séquelles et plus de libertés. E0raQ. 347 415 70 417 394 319 25 72 174

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